Presse
"La puissance de la conception dès l’Intrada, les timbres si orchestraux, l’élan de l’ensemble et cette manière très singulière de faire sonner les accords « à plein » – chaque note s’y entend et non seulement la résolution harmonique de l’ensemble – m’ont immédiatement saisi, avec dans les épisodes en retrait cette manière un rien distante de conduire les decrescendos, d’aller vers le sombre, le secret, comme en subjuguant le vertige. Mon Dieu, quelle artiste ! Et puis je réécoutais sans cesse cette Sonate, fasciné par la qualité des phrasés, les accents si justement éloquents, et cette pédale où les effets de carillons rayonnaient. Du tout grand piano.
Les enfers, la rédemption, la résolution sur la même interrogation, Adrienne Krausz les fait sonner dans son piano d’or et de diamant avec une telle intensité, une telle puissance et un tel sens de la grande arche ! L’éditeur se garde bien de plager, comme d’ailleurs pour la Sonate de Rachmaninov. Une seule entrée au début, après de toute façon, impossible de cesser l’écoute. Non seulement, Adrienne Krausz va au feu avec une ardeur qui rappelle l’âge d’or des pétrisseurs d’ivoire, mais elle construit tout dans un geste si vaste, avec pour les récits un art de l’interrogation, des contrechants, des suspensions qui montrent une telle intimité avec le texte. C’est la quadrature, et pour moi aussi, la plus accomplie Sonate en si mineur de ce nouveau siècle de sang."
Jean-Charles Hoffelé - Artalinna
„Zumal die Solistin Adrienne Krausz dem nicht die übliche Kraftmeier-Attitüde gibt, sondern noch in den vollgriffigsten Akkordketten die „schlanke Linie“ wahrt. Ihre Klangkunst äußert sich vor allem im 2.Satz, mit sprechenden Unisono-Linien und silbrig-zart antwortenden Diskantläufen, mit den „Insektenschwärmen“ wirbelnder, stark akzentuierter Kreiselfiguren und Trillerketten. Mit dieser Glanzleistung knüpft die Ungarin an Ihre großen Landsleute Géza Anda und Annie Fischer an, der sie übrigens auch im Habitus vornehmer Bescheidenheit ähnelt.“
Isabel Herzfeld - Der Tagesspiegel, Berlin
« Adrienne Krausz, avec une délicatesse extrême, tire doucement chacun des vingt-quatre tiroirs de ce correspondancier mystérieux. (Les 24 Préludes de Chostakovitch)
Sa fantastique technique, son sens inné de la couleur ainsi que sa fantaisie sans borne concourent à faire de cet enregistrement un des plus beaux consacrés à l’œuvre pianistique de Chostakovitch. »
Les Indispensable de la musique - Edition Fayard
“Miss Krausz plays with the power, assurance and firm resolve of a musician who knows exactly where she wants to take each work, and she lets her listeners in on the plan from the moment she strikes her first notes. Her performance was passionate and purposeful, and in the ruminative finale, beautifully crystallized.”
Allan Kozinn - The New York Times
“ Il Concerto n. 2 in la maggiore per pianoforte e orchestra di Franz Liszt ha visto protagonista la pianista Adrienne Krausz, che ha dato una brillante prova delle sue capacità, dimostrandosi non solo tecnicamente brava, ma pienamente inserita nello spirito sia del compositore che nella particolarità della pagina, una sorte di sintesi di concerto e di variazione, o meglio di trasformazione di due temi contrastanti, in cui confluisce anche tutto l’aspetto romantico del poema sinfonico, riconoscibile attraverso le numerose sfumature di colore e tutta la magia e l’esuberanza che caratterizzano questo concerto.“.
Massimiliano Martinoni - Corriere del Ticino
« …Elle se libère dans les Fantasiestücke de Schumann, au climat contrôlé mais pourtant d’un lyrisme à fleur de peau. Les 24 Préludes de Chopin racés, assuré, confirment qu’Adrienne Krausz possède un véritable tempérament pianistique. »
Michel Le Naour - Le Monde de la Musique
“The discovery of the cruise was Adrienne Krausz: her Bartok savoured that master’s clashing pianissimo discords and his obstinate rhythms, portents of the works to come later in the Hungarian’s life.”
John Amis - Festival de Musique en Mer
„ Höhepunkt des Abends war eine mutige, kraftvolle Darstellung von Beethovens Kreutzer-Sonate. Gewiss, die noble Stärke von Shlomo Mintz ist seine Fähigkeit zu diskretem, leise beseeltem Ausdruck, weltenfern aller Banalität. Doch in den Presto-Sätzen Beethovens legte er mächtig los. Und seine Partnerin war noch drängender, dynamischer als er. Das Problem der raschen Sätze sind die plötzlich ganz ruhigen, magischen Stellen, die zahlreichen Total-Verlangsamungen inmitten der Raserei. Da darf die Spannung nicht aufhören- wie es hier manchmal geschah. Die Stille, das Keuchende, muss als Kontrast zum Geist des Presto geboten, erlebt werden...“
Joachim Kaiser - Süddeutsche Zeitung
“Nell’interpretazione del Concerto n. 2 in la maggiore per pianoforte e orchestra di Franz Liszt la pianista ungherese Adrienne Krausz, ha resto onore alle note stese in questa composizione tanto romantica quanto meno virtuosistica rispetto al precedente Concerto. Proprio la melodiosità e le tinte sonore del suo unico tema, interrotte ogni tanto da veloci scale, da arpeggi e da robusti accordi, hanno conferito alla sua interpretazione eleganza e raffinatezza, soprattutto nella scelta del fraseggio impostato a beneficio della sostanza melodica.“.
Pierangelo Maddalena - Giornale del Popole, Ticino
« L’interprétation qu’en ont donné Shlomo Mintz et Adrienne Krausz a conduit cette Sonate à des sommets rarement atteints. L’accord, au sens le plus fort, entre Shlomo Mintz – archet souverain, phrasés ardents, ligne tendue – et Adrienne Krausz – couleurs richement exposées, sens de l’écoute et de la complémentarité sonore – s’est d’abord imposé. Mais c’est surtout la construction, l’architecture de cette interprétation qui a donné à cette Sonate une hauteur de vue conjuguant le lyrisme le plus intense à une rigueur du déploiement des lignes qui en font une tapisserie lumineuse en même temps que ce geste au dramatisme brûlant. Il y avait entre les deux artistes un courant de passion, une électricité secrète qui irradiait. »
Alain Duault - Festival de Musique en Mer
« Cette précieuse précision qui nous fait jouir d’une maîtrise parfaite où l’interprète semble disparaître pour nous donner à lire la partition, où il se laisse en quelque sorte traverser par l’ouvre, sans s’y projeter, c’est à l’écoute du Duo quelle fut la plus évidente. La nudité en est lumineuse d’effacement, ce qui est fort rare. Adrienne Krausz ici devient ascète. On en reste durablement ému.
…Quelle pianiste!
Bertrand Bolognesi
Avec un lyrisme pudique, l'archet de Miklos Perényi chantait la sonate en la de Franck avant de bouillonner dans la Rhapsodie n° 1 de Bartok accompagné du piano d'Adrienne Krausz. Un piano somptueux de maîtrise, d'équilibre, de raffinement et de clarté. De bourrasques en zéphyrs, du clavier symphonique de Franck aux rythmes endiablés de Bartok, l'intention d'Adrienne Krausz est limpide : révéler la musique tapie dans l'intime de chaque note, cachée au cœur de chaque phrase. Quel bonheur !
Philippe Haller - La Nouvelle République